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04, 2024

Le président Vahagn Khatchatourian a reçu la délégation conduite par Jean-Luc Mélenchon, président du parti La France insoumise.

Le président Vahagn Khatchatourian a reçu la délégation conduite par Jean-Luc Mélenchon, le président du parti français La France insoumise.

En souhaitant la bienvenue aux invités, le président a déclaré. "Tout d'abord, je vous remercie d'être parmi nous aujourd'hui. Pour chaque Arménien, le génocide et le 24 avril sont particuliers. Et l'attitude de la France et du peuple français a été unique dans la mesure où les Arméniens qui ont échappé au génocide se sont installés en France et sont devenus des citoyens français à part entière. Nous ressentons toujours ce soutien. De même, au cours des 30 dernières années, nous avons apprécié cette attitude en tant qu'État.

On a souvent essayé de faire de la reconnaissance du génocide un sujet de spéculation politique, mais je pense que l'exigence de chacun d'entre nous va au-delà et vise à prévenir et à empêcher de tels crimes.

Malheureusement, la menace de génocide est toujours présente dans le monde. En tant qu'État, nous sommes cohérents dans ce domaine et continuons à prendre des initiatives actives et à nous impliquer dans les plateformes internationales dans le but de prévenir les génocides et les crimes contre l'humanité et de protéger les droits des victimes. A cet égard, votre activité, celle des forces politiques et du gouvernement français, est également appréciable, et je suis sûr qu'elle finira par porter ses fruits".

Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa gratitude pour l'accueil qui lui a été réservé : "Monsieur le Président, comme vous le savez sans doute, je suis accompagné de Sébastien Delague, député français d'origine arménienne, et avec notre petite délégation, je veux vous dire que nous comprenons bien l'honneur que vous nous faites en acceptant, au moment où vous assumez aussi les plus grandes responsabilités, de venir en personne.

Ma présence en Arménie est une manière de réaffirmer l'histoire ancienne qui existe en France et l'attention portée à l'Arménie depuis longtemps. Jean Jaurès, le fondateur du mouvement socialiste, à la fin du 19ème siècle, c'est-à-dire bien avant le génocide, a mis en garde les Français contre la violence des sultans ottomans et a dit que si les Français ne faisaient rien à ce moment-là, les conséquences seraient bien pires non seulement pour les Arméniens, mais aussi pour les Français. pour :

J'aimerais que ma visite en Arménie, et en particulier ce moment unique où nous nous rencontrons, soit l'occasion pour l'Arménie d'apparaître à nouveau au centre de l'attention de la France et de l'Union européenne. Quoi qu'il en soit, au moins ceux qui apprécient mon travail, pour qui mes idées sont importantes, se rendent compte que l'Arménie est importante. Bien sûr, c'est une mission difficile pour eux, mais je pense aussi que ce moment, la réunion que vous avez organisée, votre accueil, rendront notre travail plus facile".

Au cours de la réunion, un large éventail de questions liées à l'évolution de la situation régionale et mondiale ont été abordées. Les possibilités de promouvoir davantage la coopération à plusieurs niveaux entre la France, l'UE et l'Arménie ont été évoquées.

Au cours de la conversation, les deux parties ont souligné l'importance de prévenir et de résoudre les conflits dans le Caucase du Sud et en dehors de la région uniquement par des négociations pacifiques et dans le cadre des normes fondamentales du droit international.

Dans son discours, l'homme politique français a également apprécié la position ferme et le courage politique de l'Arménie et de ses autorités visant à établir la paix et des relations de bon voisinage.
 

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