Le Président Vahagn Khatchatourian était présent à la conférence internationale organisée à l'UEEA

Le Président de la République Vahagn Khatchatourian était présent aujourd'hui à la discussion en table ronde Impact de la situation géopolitique actuelle sur l'Arménie organisée par l'Université d'État d'économie d'Arménie (UEEA) et l'Association des universités économiques d'Europe du Sud et de l'Est et de la région de la mer Noire (ASECU) dans le cadre de la conférence internationale Priorités et défis du développement économique. Le vice-premier ministre Tigran Khachatryan, le président de la banque centrale Martin Galstyan et d'autres membres du gouvernement ont également participé à la discussion.

La conférence, qui s'est tenue à l'Université d'État d'économie d'Arménie, a examiné l'impact des défis mondiaux et régionaux sur les priorités et les stratégies de développement des différents pays, la manière dont tout cela affecte la mise en œuvre de nouveaux instruments de politique économique, de nouvelles méthodes et de nouvelles approches de l'organisation de l'économie, et les solutions efficaces qui sont disponibles.

Le Président de la République Vahagn Khatchatourian, en souhaitant la bienvenue aux participants, a déclaré : "Le thème abordé est très important et je suis très heureux qu'il se poursuive. Il concerne non seulement la République d'Arménie, mais aussi tous les pays du monde, car la situation dans laquelle nous nous trouvons est totalement nouvelle, en particulier pour nous, économistes et responsables de la politique économique et du développement de leur pays. Le monde change, les approches changent, et nous ne pouvons pas rester à la traîne de ces processus. Les approches qui existaient il y a quelques années ne sont plus pertinentes. En fait, la COVID a radicalement changé la façon dont nous envisageons le développement économique dans le pays. En conséquence, une nouvelle politique a été menée avec des principes complètement nouveaux.

Dans le cas de notre pays, la guerre de 44 jours de 2020 a également un impact qui a changé notre réalité et que nous ne pouvons pas ignorer.

Je suis sûr que de telles discussions peuvent aider à trouver des réponses aux questions qui nous intéressent tous, et en particulier à la question principale de savoir ce qui attend l'Arménie dans un avenir proche, quel type de problèmes stratégiques nous devons résoudre.

Dans de nombreux cas, lorsque nous essayons de nous concentrer uniquement sur les problèmes d'aujourd'hui, la question se pose de savoir si, en résolvant ces problèmes aujourd'hui, nous ne créerons pas des problèmes pour demain ou après-demain.

Aujourd'hui, les processus qui se déroulent dans la vie économique de la République d'Arménie sont gérables, et les résultats obtenus, dont nous parlons publiquement , ne sont pas seulement pour nous encourager, mais aussi pour nous inquiéter et nous donner une raison de réfléchir. Compte tenu de cette situation, nous devrions réfléchir à la manière dont nous pourrons demain apporter des solutions aux problèmes évoqués dans le plan gouvernemental 2021-2026.

Je voudrais dire que les chiffres sont certainement bons, et nous pouvons en parler beaucoup, mais vous devez creuser profondément dans ces chiffres pour comprendre les tendances et essayer de comprendre si la logique de ces tendances se poursuivra ou non. Il y a une autre circonstance importante. En fait, ce n'est un secret pour personne que la participation de notre pays à l'élaboration des règles du jeu mondial est très faible, voire incomparablement faible. Toutefois, parmi ces tendances, on peut maintenant sentir que les pays s'efforcent de devenir plus indépendants. Nous devrions également essayer d'évaluer tout cela. Cela est peut-être dû au fait que, pendant la COVID, nous nous sommes pratiquement tous isolés et avons commencé à résoudre nos propres problèmes. Bien sûr, en termes de santé, la mondialisation a aidé, et finalement la population de la terre a mené des actions communes pour résoudre les problèmes de la COVID, mais la manière de surmonter la situation économique difficile à l'avenir a été choisie par chaque pays à sa manière. Nous devons nous y préparer. Je souhaite à tous une discussion fructueuse et de la réussite."