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04, 2021

Nous avons beaucoup à faire pour mettre notre pays sur pied, et le chemin à prendre est simple : la science et l'éducation. Le Président Armen Sarkissian a participé à la session du Conseil de l'Académie nationale des sciences de la République d’Arménie

Aujourd'hui, le Président de la République Armen Sarkissian a visité l'Académie nationale des sciences de la RA et a participé à la session de son Conseil. Celle-ci a été convoquée à la suggestion du Président de la République afin d'entendre les points de vue des membres du Conseil concernant le projet législatif "Concernant l'enseignement supérieur et la science."

"Cette réunion a un but très concret : discuter du projet de loi sur ma table aujourd'hui", a déclaré le président Sarkissian en s'adressant aux participants de la session. "J'ai rencontré plusieurs personnes du domaine de la science et de l'éducation ; je rencontrerai encore des recteurs d'université et des professeurs. J'ai aussi rencontré le ministre [de l’Education], et avant de prendre une décision finale, j'aimerais entendre votre avis."

Au cours de la réunion, le président de l'Académie nationale des sciences, l'académicien Radik Martirosyan, et les membres du Conseil ont exprimé leurs préoccupations concernant le projet législatif.

"L'éducation, la science et l'innovation n’y sont pas représentées de manière proportionnelle. Les clauses font principalement référence à l'enseignement supérieur, tandis que celles relatives aux activités scientifiques et technologiques semblent peu nombreuses et non spécifiques, présentées en passant. Les moyens et les mécanismes de la création d'un système unifié et productif d'enseignement supérieur et de science n'ont pas été clairement présentés", a déclaré Radik Martirosyan.

Les académiciens ont présenté de nombreuses autres questions qui les préoccupent. L'Académie nationale des sciences a envoyé ses propositions au Cabinet du Président de la République.

Le président Sarkissian a jugé importantes les observations présentées, soulignant que la science, l'éducation et les technologies ne sont pas que des mots. Ces sphères représentent l'avenir du pays. Il a attiré l'attention sur deux concepts soulevés lors des discussions : la cohérence et le patrimoine. "La science doit se développer. Au XXIe siècle, il est impossible d'avancer sans nouvelles technologies et sans science", a déclaré le Président de la République, "surtout dans un pays comme l'Arménie, qui n'a pas d'autres ressources que les ressources humaines. Et si nous essayons de réaliser quelque chose demain, ce sera par l'éducation et la science. Les ressources humaines, la science, les technologies sont une nécessité absolue pour notre pays. Mais au 21ème siècle, nous devons savoir clairement quel avenir le pays aura dans 20-30 ans. Que devons-nous développer pour avoir une place digne et être un État fort dans 20-30 ans ? Par conséquent, le fondement de la loi doit émerger de la vision de la science et de l'éducation, de la direction que l'on veut prendre et des sphères de la science et de l’éducation que l'on veut développer. Et la vision du développement de cette sphère particulière doit être reflétée dans la loi."

Le président du pays a estimé que le patrimoine était l'autre point important : "Le patrimoine est essentiel, il ne devient pas obsolète. En étudiant les meilleurs exemples dans le monde, on doit être capable de créer le nôtre et de le préserver."

C'est l'une de nos tâches les plus importantes. En tenant compte du patrimoine et de l'expérience mondiale, avec une vision claire pour l'État et pour le développement de la science et de l'éducation, nous devons concrétiser les changements que nous devons apporter. Nous avons beaucoup à faire pour mettre notre pays sur pied, et le chemin à prendre est simple : la science et l'éducation." 
 

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